L'homéopathie en mouvement

L’homéopathie : Préparation et dynamisation

 

 

préparation remède homéo

Médecine du XXIe siècle, l'homéopathie fédère à différents niveaux des éléments à priori

disparates. Temporellement, elle fait appel à des savoirs anciens, mais elle est moderne et dynamique par son évolution constante et la découverte permanente de nouveaux remèdes.

Géographiquement et économiquement, elle concerne tous les continents, que ce soit par l'origine des souches ou par ses remèdes accessibles à toutes les bourses.

 

Schmidt nagel

 

Elle utilise les ressources du monde végétal, du monde animal, des minéraux et même des composés chimiques élaborés.
Parfaitement intégrée dans la mouvance de ce siècle qui commence, sa caractéristique principale est de traiter l'individu et non plus la lésion ; elle réhabilite la dimension humaine parfois négligée par les médecines conventionnelles.

Pratiquement dénuée d'effets secondaires, elle est particulièrement bien adaptée au soin de ces maux qui, sans être graves, empoisonnent la vie, et dont la maîtrise contribue au bien-être. Elle s'adapte très bien aussi aux maladies chroniques ou plus graves, où elle complète à merveille les thérapeutiques conventionnelles.

Notre objectif est de vous faire aimer et comprendre l'homéopathie. Nous ne remplacerons en aucun cas votre médecin ou votre homéopathe, car rien ne remplace l'oeil du médecin et le contact direct avec le malade. Quiconque prétend faire de la consultation ou du conseil médical individuel sur Internet n'est pas digne de confiance.
Il ne faut pas oublier que l'homéopathie est une science basée sur des études toxicologiques et expérimentales bien recensées, dont seuls les médecins homéopathes ont une connaissance globale et exhaustive. Notre site ne se substitue pas au médecin qui seul peut proposer les traitements de fond tenant compte du type sensible.

Il est aussi important de souligner que l'homéopathie n'est pas une pratique sectaire, comme certains veulent le laisser croire ; elle n'exclut pas les autres médecines. L'homéopathie a comme toute science ses limites. L'homéopathe responsable prescrira aussi l'homéopathie dans des cas graves pour accompagner des traitements lourds.

Les diverses formes de dilution

a) La dilution centésimale Hahnemanienne, où un principe actif est dilué dans 99 fois son volume de liquide, on dynamise, on obtient une solution à 1 CH, on prélève une goutte de cette solution que l'on dilue dans 99 fois son volume de liquide, on dynamise, on obtient une solution à 2 CH, et ainsi de suite.

b) La dilution décimale Hahnemanienne, où le principe actif est dilué dans 9 fois son volume de liquide, le reste du procédé étant le même ; on obtient des solutions titrées en DH.

c) La dilution Korsakovienne : le procédé est le même, sauf que l'on utilise un flacon unique pour la préparation; au lieu de prélever un centième de la solution obtenue à la 1 CH, on en jette 99 pour cent et l'on dilue le 1 pour cent restant. Il reste à chaque nouvelle manipulation des traces des dilutions précédentes. Cette méthode permettrait d'obtenir des remèdes d'action plus globale que par les dilutions Hahnemaniennes et présentant moins d'aggravations.

d) Les dilutions quinquagentamillésimales :

Aperçu historique - Une découverte tardive de S. Hahnemann

 

En 1948, le Docteur Pierre Schmidt de Genève et son élève, le Docteur Jost Künzli de St-Gall parachèvent la traduction de la 6ème édition de l'Organon de l'Art de Guérir. En traduisant cet ouvrage, leur attention est retenue tout spécialement par le § 270 traitant des dilutions quinquagentamillésimales qui, jusqu'alors, n'avaient pas donné lieu à une étude approfondie.

Dans son § 270, Hahnemann décrit très clairement le mode de préparation ainsi que les modalités d'administration des quinquagentamillésimales (appelées aussi : cinquante-millésimales, ou LM/..., ou Q...).

Il s'agit là du résultat d'expériences et d'observations acquises par Hahnemann au cours des cinq années précédant sa dernière édition de l'Organon. Il y décrit une nouvelle méthode de dynamisation qui lui permet , notamment dans les maladies chroniques, de répéter les prises de médicaments, parfois pendant une très longue période, tout en évitant les aggravations qu'il observe avec les dilutions centésimales.

 

Les Docteurs Schmidt et Künzli décident en février 1949 de fabriquer leurs propres dilutions LM. Künzli fera, seul, le remède Sulfur ; plus tard, avec Pierre Schmidt, ils fabriqueront bien d'autres médicaments, dont chacun nécessitera environ 30 heures de travail.

Si plusieurs médecins de l'époque ont également essayé de fabriquer des LM, aucun n'a véritablement respecté le mode de préparation décrit par Samuel Hahnemann, ce qui a conduit inévitablement à des médicaments différents et des résultats thérapeutiques qui ne sont pas comparables.

 

Continuant sur cette voie, certains médecins prescrivent et utilisent aujourd'hui encore des LM dont le mode de préparation est inexact du point de vue hahnemannien.

La plupart des médicaments ont été élaborés jusqu'à la dilution LM/120. Actuellement encore, le laboratoire continue à fabriquer des dilutions cinquante-millésimales selon les mêmes protocoles et toujours selon un processus manuel.

 

Principes d'élaboration

 

On part d'une substance brute et non, comme c'est le cas pour les centésimales hahnemanniennes, de la TM (teinture-mère), car celle-ci contient de l'alcool et a, par conséquent, légèrement dénaturé le produit.
D'un végétal, on prend quelques feuilles de la plante fraîche, quelques morceaux de racine, de fruit, de tige, bref, une partie riche en principes actifs.
D'une substance minérale ou chimique, on prend une goutte ou une pointe de spatule de la substance, telle qu'elle se trouverait dans la nature.

La première phase constitue à effectuer 3 triturations consécutives au centième dans du lactose, pendant une heure chaque fois, pour obtenir une trituration en 3CH.
A ce stade, il est procédé de façon traditionnelle, à savoir que chaque trituration est composée de trois sous-triturations.

La deuxième phase consiste à prendre la trituration en 3CH et à en effectuer une dilution non plus au centième, mais au cinquante-millième.
Pour des raisons de pratique, cette dilution se fait en deux temps.
On prélève un grain* de la trituration en 3CH que l'on dissout dans 500 gouttes d'un mélange d'eau/alcool (400 gouttes d'eau et 100 gouttes d'alcool à 94°).
On obtient ainsi une solution-mère au 1/500ème. On prélève une goutte de cette solution-mère que l'on mélange à 100 gouttes d'alcool.

On a bien le rapport : 1/500 x 1/100 = 1/50'000

On dynamise ensuite cette solution par cent chocs verticaux et l'on obtient ainsi la première dilution quinquagentamillésimale, ou LM/1, ou encore Q1.

C'est cette solution qui servira à imprégner 500 micro-granules.

Ces granules sécheront à l'air, sur un papier, et seront des granules de LM/1.

Pour fabriquer la LM/2, on prélèvera un seul de ces micro-granules que l'on solubilisera avec une seule goutte d'eau. Cette goutte sera ensuite mélangée à 100 gouttes d'alcool.

On a à nouveau le rapport : 1/500 x 1/100 = 1/50'000. Cette solution une fois dynamisée s'appellera LM/2 et servira à imprégner les 500 micro-granules qui s'appelleront également LM/2, et ainsi de suite.
On comprendra aisément que cette forme de dilution soit coûteuse, car elle nécessite de nombreuses heures de travail pour l'élaborer.

* un grain = 0,062g. (mesure de l'époque de Hahnemann, selon le Nürnberger Arzneigewicht)

Schmidt nagel

 

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