L'homéopathie en mouvement

Les 21 éventualités à la suite d’une dose homéopathique

Cette série d’articles est extraite du cours donné par Internet aux étudiants en seconde année. Il vise à faire comprendre au public la complexité de l’analyse des réactions des patients à la suite de la prise d’une dose homéopathique.

Kent - les 21 éventualitéL’immortel Kent nous a légué 12 éventualités, qui datent d’une époque malheureusement révolue où les malades se situaient majoritairement dans les groupes A et B. C’est devant les réactions assez intenses de ce type de patients, suivies de magnifiques guérisons que bien des prescripteurs se contentent d’une connaissance superficielle de l’homéopathie et croient que tous les cas seront semblables. C’est de moins en moins le cas.

Photo parue dans le vol1 de THE HOMOEOPATHICIAN

 

Les réactions que vous pouvez attendre à vos doses sont éminemment fonction du niveau de santé du patient et c’est à l’aune du niveau de santé qu’il logique d’analyser ce « retour » que nous fait le patient. C’est à un véritable sondage en profondeur que nous procédons ainsi, qui nous livre aussi un pronostic détaillé. Les cas où le système de défense est profondément perturbé ne pourront pas répondre de façon aussi claire et brillante.
Voici ce qu’écrit George Vithoulkas :

Par exemple, un patient a fait des otites répétées étant enfant ; à l’âge de vingt ans il présente une arthrite rhumatoïde, lorsque cette dernière est supprimée, il fait une dépression à quarante-deux ans, et on lui diagnostique un cancer à l’âge de soixante-cinq ans. Si on traite ce patient pour son cancer et qu’on lui administre les prescriptions correctes, la dépression reviendra en premier lieu. Si la suite du traitement est bien choisie, il reviendra au stade de l’arthrite rhumatoïde et grâce à la bonne série de remèdes, il va finir par retourner au niveau de santé d’où tout a commencé avec l’otite qui se manifestera de nouveau. Cette succession d’évènements médicaux – avec le retour au point de départ dans la pathologie – va compléter la guérison du cas dans sa globalité. Une telle série pathologique est bien sûr très exceptionnelle, [2] il faudrait pour ce faire un très bon traitement homéopathique mais aussi un organisme qui ne soit pas complètement détruit par l’abus de drogues chimiques. La principale leçon que les jeunes homéopathes devraient retenir, c’est que la pathologie, ici le cancer, qui se situe au niveau physique – et qui met en danger la vie du patient – va réapparaître sous la forme d’une dépression après le bon traitement et que ce sera la bonne direction vers la guérison. C’est apparemment en contradiction avec ce que les étudiants apprennent, à savoir que les symptômes devraient passer du plan mental au physique si nous avons une bonne évolution. Ici, dans cet exemple, la pathologie physique va s’exprimer au niveau émotionnel par une dépression.

Ceci survient lorsqu’on a contraint la maladie mentale – par la thérapeutique chimique – à exprimer au niveau physique une pathologie grave, pouvant être mortelle. Nous pouvons donc conclure que le cancer était plus grave que la dépression, ce qui peut apparaître en totale contradiction avec ce que l’homéopathe débutant avait appris jusque là.

Si on poursuit les bons choix thérapeutiques, la dépression sera de nouveau transférée au plan physique sous la forme d’une arthrite rhumatoïde et finalement en otite d’où tout a commencé. Une bonne analyse du cas est ici essentielle pour éviter de se trouver enlisé entre deux étapes thérapeutiques, c’est à dire de faire des va-et-vient entre la dépression et le rhumatisme si le praticien ne comprend pas ce qui se passe. Il peut, par exemple, penser qu’il fait une suppression puisque les symptômes mentaux ou émotionnels sont présents et il va dans la hâte tenter de traiter ces symptômes pour les faire disparaître au moyen d’un remède qui possède ces symptômes mentaux et émotionnels, comme par exemple Phosphorus qui présente au plus haut niveau l’anxiété au sujet de sa santé.

 

QUELQUES RÈGLES ABSOLUES

Vous ne savez jamais d’avance ce qui peut se produire après la prise d’un médicament, donc il faut être bien préparé à gérer les cas de figure différents. Une première évaluation du cas doit se baser d’après l’existence ou non de perturbations sur le plan émotionnel ou mental. Dans l’affirmative, vous savez que le cas sera difficile à résoudre car il faudra passer par des moments d’aggravation physique que le patient sera tenté de « bricoler » allopathiquement. Ce processus peut d’ailleurs s’établir naturellement, comme le rappelle Vithoulkas, un patient ayant subi une dépression épouvantable dans le passé peut s’en trouver soulagé spontanément ou après des années d’antidépresseurs et présenter à la place une pathologie physique très grave comme un cancer ou une intense polyarthrite rhumatoïde.

En tout premier lieu, de grandes règles se dégagent et doivent toujours être observées, sachant que dans le doute vous devez prescrire un placebo pour acheter un peu de temps et laisser le tableau se clarifier.

1) Ne jamais répéter si une prise provoque une réaction nette et parfois spectaculaire. Attendez de voir la fin de l’action du médicament pour renouveler. Cela peut prendre des jours, voire des semaines si le niveau de santé du patient est élevé.

2) En cas de réaction d’aggravation similaire nette, de nombreux symptômes vont se produire :

Si la réaction est vraiment trop forte, vous avez donné trop de médicament, la dose est trop importante, ainsi qu’éventuellement la dynamisation

i. Dans l’ordre, vous essayez d’attendre quelques jours si c’est possible

ii. Sinon vous faites faire une friction du même médicament, sur une zone de peau saine,

iii. Dernière solution : donnez le médicament en 6c, c’est le frein d’urgence.

S’il est possible d’attendre respectez la règle absolue de ne jamais rien prescrire tant que le tableau symptomatique n’est pas fixé. Autrement vous allez massacrer le cas en trouvant je ne sais quel médicament qui sera adapté à quelques une des symptômes produits

3) En cas d’aggravation dissimilaire

  1. Cessez toute prise
  2. Antidotez au besoin
  3. Vous pouvez être certain que ce médicament ne convient pas au cas et vous n’y retoucherez plus.

Les observations qui suivent maintenant sont dérivées de celles décrites par George Vithoulkas, qui s’est lui-même inspiré de Kent.

1-3 - éventualité

4-6 - éventualité

7-9 - éventualité
10-13 - éventualité

14-17 - éventualité

10-13 - éventualité

18-21 - éventualité

 

source: Planète-homéo

 

Cas cliniques
Formations
Actualités

Connexion à votre compte Homéosurf