L'homéopathie en mouvement

Homéopathie, principes de la nouvelle médecine

" Homéopathie, principes de la nouvelle médecine "

Le nouveau livre du Docteur Edouard Broussalian est enfin disponible. Vous l'attendiez avec impatience, il est arrivé !!!

Cet ouvrage contient la traduction et les commentaires des soixante dix premiers aphorismes de la sixième édition de l'Organon, écrit par Samuel Hahnemann, découvreur de l'homéopathie.

 Livre-Homeopathy

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Préface de l'auteur

à la première édition de 1810, parue sous le titre de :

Organon de la Médecine traditionnelle.

Il n'est aucune activité plus unanimement reconnue, depuis les siècles les plus reculés, comme art conjectural (ars conjecturalis), que la thérapeutique. Aucune ne peut donc moins se soustraire à un examen critique de sa valeur essentielle, puisque sur elle repose le bien le plus précieux de notre vie terrestre, la santé.

Je me fais honneur d'avoir été le seul dans ces temps modernes à avoir entrepris une révision critique mais loyale de cet art, dont les conclusions ont été publiquement exposées dans des brochures et articles, soit anonymes soit signés. Au cours de ces recherches, j'ai découvert le chemin de la vérité, chemin que je pressentais devoir suivre seul et fort distant de la grande route foulée par le monde médical traditionnel. Plus je gagnais de l'avant, de vérités en vérités, plus je réalisais combien les lois trouvées - dont je n'ai reconnu ni accepté aucune sans en avoir été au préalable convaincu par l'expérience - différaient de celles de l'ancienne École, ces dernières n'étant composées exclusivement que d'opinions fondées sur des probabilités, dont les bases étaient bien précaires et bien fragiles.

Le résultat de ces recherches se trouve consigné dans cet ouvrage.

L'avenir dira si les médecins consciencieux et de bonne foi, éprouvant leurs responsabilités vis-à-vis de leurs semblables, peuvent continuer à rester attachés à un pareil tissu stérile de conjectures et d'idées arbitraires, ou s'ils sont capables d'ouvrir les yeux à la vérité leur apportant le salut ?

Il convient dès l'abord d'insister sur l'indolence, la nonchalance et l'entêtement, trois graves défauts, excluant toute possibilité de servir l'autel de la Vérité.

Seul l'homme sans préjugés, armé d'un zèle intrépide, peut devenir apte à une telle vocation, la plus sacrée d'entre toutes, pour exercer le véritable Art de guérir. Le maître d'un tel art, en aidant les créatures du Tout Puissant à conserver la santé et la vie, confine presque à la divinité, s'approchant ainsi du Créateur Suprême, dont la bénédiction, son devoir étant accompli, rend son coeur trois fois heureux.

 

S. HAHNEMANN
Cöthen, 1810

 

 

L'homéothérapie a le privilège, unique en médecine, de se baser sur les faits et les principes qu'exprime la loi du « Similia similibus curentur ».

Elle établit ses prescriptions médicamenteuses sur l'ensemble de tous les symptômes psychiques et physiques, subjectifs et objectifs présentés par le malade. Elle traite celui-ci en le considérant en sa totalité.

C'est en fait la Médecine de la personne.

À l'opposé de nombreux systèmes médicaux qui ont vu, depuis lors, leur étoile pâlir et s'éteindre, la thérapeutique homoeopathique a non seulement survécu, mais n'a cessé de se développer. Cette survivance et cette riche expansion s'expliquent par le nombre et la constance des guérisons obtenues selon les principes de la méthode, à tel point que l'homœopathie s'est acquis l'appui et la collaboration de médecins de tous les pays du monde que décevaient et que déçoivent les résultats si aléatoires, si inconstants de la thérapeutique officielle.

Hahnemann, quoique vivant en une époque où les microbes et les vitamines étaient inconnus, a pressenti les uns et les autres. C'est ainsi qu'il a parlé de « miasmes » et affirmé que la cuisson fait perdre aux aliments certaines vertus.

Il a pressenti également la valeur qualitative de la dispersion de la matière brute par des procédés mécaniques qui, utilisés dans la préparation des remèdes, opèrent une sorte de désintégration de la matière, conférant aux substances médicinales une action pharmacodynamique étonnante, qu'il a appelée : « dynamisation ».

De plus, Hahnemann fut encore un précurseur de la vaccinothérapie et de la désensibilisation, mais selon une technique d'application beaucoup plus individuelle et bien plus atténuée quantitativement que celle de la médecine officielle moderne.

 

L'étude approfondie de l'Organon et son application rigoureuse permettront à tout médecin consciencieux et honnête d'obtenir des résultats, c'est-à-dire des améliorations et des guérisons, que la médecine officielle ne pourra jamais atteindre de façon aussi rapide, agréable, permanente et aussi dénuée de tout risque d'intoxication médicamenteuse.

Malgré ses 88 ans, Hahnemann était encore plein d'allant et possédait un esprit très clair ne montrant rien de sénile. Son dernier élève, le Dr Malan, de Paris, raconte les guérisons remarquables auxquelles il assistait et exprime son admiration devant la merveilleuse précision et le savoir du Maître.

Rappelons enfin ce passage remarquable de Hahnemann publié en 1813 sur « L'esprit de la doctrine homoeopathique » :

« Ce que nulle matière médicale, ce qu'aucun système de médecine, aucune thérapeutique n'avaient fait ni pu faire jusqu'ici elle le demande à grands cris : elle veut être jugée d'après les résultats.
Prenez des cas de maladies, l'un après l'autre, décrivez-les d'après la marche tracée dans l'Organon, peignez-les si bien d'après tous les symptômes perceptibles, que l'auteur lui-même de l'Homœopathie n'ait rien à dire contre l'exactitude du tableau, et en supposant que ces cas soient de ceux pour lesquels on peut trouver un remède parmi les médicaments essayés jusqu'à aujourd'hui, choisissez la substance médicamenteuse qui y est le mieux appropriée, homœopathiquement parlant. Donnez-la seule et sans mélange, à des doses aussi faibles que le prescrit la doctrine en éloignant toute autre influence médicinale.
Si le malade ne guérit pas, s'il ne guérit pas promptement, s'il ne guérit pas doucement, s'il ne guérit pas d'une manière durable, couvrez publiquement l'Homœopathie de honte, en proclamant l'insuccès d'un traitement suivi rigoureusement d'après ses principes.
Mais abstenez-vous, je vous prie, de tout faux. L'imposture, tôt ou tard, est démasquée et flétrie d'ineffaçables stigmates.
Si, après que vous aurez agi en conscience, d'autres non moins consciencieux que vous répètent vos essais et arrivent au même résultat, si tout ce que l'Homœopathie promet à celui qui la suit fidèlement n'arrive point, alors seulement cette doctrine peut être considérée comme ruinée, elle est perdue si elle ne se montre pas efficace, et même si elle ne déploie pas une efficacité remarquable.
Pour remplir dignement sa mission, le médecin pratiquant l'homœopathie, doit bien se convaincre qu'il n'est point d'acte au monde qui exige plus de conscience que le traitement d'une vie d'homme mise en danger par la maladie.
L'Homéopathie repose uniquement sur l'expérience.
Imitez-moi, dit-elle à haute voix, mais imitez bien et vous verrez à chaque pas la confirmation de ce que j'avance. »

Hahnemann est le véritable créateur de la médecine psychosomatique, c'est lui le premier qui a doté la médecine générale et la thérapeutique de lois et de principes qui sont et restent aussi vrais, salutaires et appropriés aujourd'hui qu'ils l'étaient en 1810, lors de la première publication de cet ouvrage.

Genève, le 22 juillet 1952.
Dr P. Schmidt, de Genève.

 

Autre lien : Mise à jour du répertoire de PCKent d'après les informations de Édouard BROUSSALIAN.

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